Dans la dernière d'une série d'interviews qui coïncident avec le rapport Shaping Our Future de la FIFPRO, il évoque les évolutions du football japonais. Après avoir représenté 12 clubs, dont le Torino en Italie, il a arrêté de jouer l'année dernière et est revenu à Osaka pour travailler comme entraîneur.
Le rapport cite la J-League comme l'exemple d'une planification solide et d'une réglementation rigoureuse en matière de licences, et un aspect dont il est le plus fier : les joueurs sont toujours payés à temps. Mais il note qu'un plafond salarial pour les recrues a limité le développement de la ligue depuis l'époque formidable des années 1990.
Vous avez commencé à jouer dans la J-League à une époque faste
C'était une époque formidable. Lorsque la J-League a été lancée (en 1993), j'étais dans l'équipe de jeunes du Gamba Osaka. Dans le championnat, il y avait des stars étrangères comme Gary Lineker et Zico mais aussi de grandes stars japonaises, notamment au Verdy Kawasaki (aujourd'hui Tokyo Verdy) et au Yokohoma Marinos.