- Jakub Paur a fait une commotion cérébrale lors d'un match de Fortuna Liga en Slovaquie
- L'histoire de Paur sera présentée lors de la Conférence sur la gestion des commotions cérébrales dans le football professionnel
- En collaboration avec les ligues européennes, l'événement aura lieu à la FIFPRO House le 7 juillet
Un événement sur la gestion des commotions cérébrales dans le football professionnel, en collaboration avec les ligues européennes, se tiendra à la FIFPRO House le jeudi 7 juillet. L'histoire de Jakub Paur y sera présentée.
Le milieu de terrain a subi une commotion cérébrale lorsqu'il jouait pour Zilina dans la Fortuna Liga slovaque après avoir accidentellement heurté la tête de Peter Mazan, joueur de Pohronie.
« Nous avons eu un duel aérien avec Peter Mazan alors qu'il marquait un but », a déclaré Paur, qui a récemment signé avec le Spartak Trnava. « J'ai perdu la mémoire quelques secondes. J'ai eu un léger étourdissement ».
Après ce choc de la tête, Mazan est immédiatement tombé au sol tandis que Paur a d'abord titubé.
« Sur le terrain, je pensais être tombé immédiatement au sol, mais quand j'ai vu le replay dans les vestiaires, j'étais en fait resté debout pendant deux secondes avant de m'allonger sur le sol.
« Je ne m'en souvenais pas du tout. Je suis retourné jouer. J'ai eu des vertiges. Je voyais flou. À la mi-temps, c'était encore pire. J'ai alors dit que je préférais sortir.
« Notre entraîneur est venu dans les vestiaires et nous a donné des instructions pour la seconde mi-temps. Je me suis senti mal et j'ai couru aux toilettes. Après cela, on a convenu avec le personnel de l'équipe que je sortirais parce que j'avais les symptômes d'une commotion cérébrale ».
Que doit-il se passer si un joueur souffre d'une commotion cérébrale ?
Dès que les joueurs s'entrechoquent la tête, ou qu'une autre collision brutale se produit au niveau de la tête, l'arbitre arrête immédiatement le jeu.
Si l'arbitre ne remarque pas la collision, les joueurs doivent faire des signaux et appeler à l'aide.
Les joueurs et les arbitres ne déplacent pas le joueur. Le médecin de l'équipe ou l'équipe médicale s'approche le plus rapidement possible. Le traitement et les procédures ultérieures sont alors principalement décidés par le médecin de l'équipe, qui évalue si le joueur peut continuer.
Les symptômes les plus courants d'une commotion cérébrale sont les suivants :
• Confusion
• Maux de tête
• Réponse tardive
• Perte de mémoire
• Fatigue
• Vision floue
• Nausées
Si le médecin remarque l'un des symptômes d'une commotion cérébrale, il décide que le joueur doit sortir. L'entraîneur est tenu de respecter la décision du médecin et les joueurs aussi, même s'ils souhaitent continuer à jouer.
« Le médecin doit déterminer dans les trois minutes la gravité de la blessure, à savoir si seul le revêtement cutané est endommagé ou s'il s'agit d'une commotion cérébrale », explique Pavel Malovic, médecin et responsable des soins de santé à la Fédération slovaque de football (SFZ).
« Si un médecin a des soupçons de commotion cérébrale, le joueur ne doit pas reprendre le jeu et doit être immédiatement transporté à l'hôpital pour observation ».
