Concernant l'accusation d'abus sexuel et de harcèlement de 5 footballeuses professionnelles contre l'entraîneur Diego Guacci retenue par la Commission d'Éthique de la FIFA : la FIFPRO souhaite faire une mise au point sur les informations inexactes, mensongères et diffamatoires que M. Guacci, son avocat et son entourage communiquent régulièrement à la presse en Argentine.
- Il est faux de dire que les joueuses ne se sont pas présentées à la procédure de la FIFA.
- Il est faux de prétendre que la Chambre de jugement de la FIFA a invité les joueuses à une audience.
- Il est faux de prétendre que les joueuses ont décidé de ne pas faire appel, puisque celles-ci, selon le règlement actuel de la FIFA, n'en ont pas le pouvoir. Nonobstant ce qui précède, les joueuses ont demandé au Chargé d'instruction de la Chambre d'instruction de faire appel, car il est le seul à pouvoir faire appel de la décision. Cependant, à la grande déception des joueuses, il n'y a malheureusement eu aucun appel.
- Il est faux de dire que les joueuses ont été convaincues par un instructeur de lancer la procédure. La procédure a été lancée lorsque la FIFA a informé une joueuse que son seul témoignage était suffisant pour ouvrir une enquête. La FIFPRO peut certifier que les joueuses étaient en contact direct avec ses services, sans intervention de tiers.
- Il est faux de prétendre que le Chargé d'instruction de la Chambre d'instruction travaille désormais pour la FIFPRO.
La FIFPRO souhaite préciser que la Commission d'Éthique de la FIFA est composée de deux chambres, l'une (la Chambre d'instruction) menant l'enquête et produisant un rapport final décrivant les règles pertinentes qui ont été enfreintes et pour lesquelles un jugement est requis par l'autre chambre, c'est-à-dire la Chambre de jugement, qui prend alors la décision finale. Alors que la Chambre d'instruction a trouvé suffisamment de preuves et a proposé de sanctionner M. Guacci pour des manquements à plusieurs articles du Code d'éthique de la FIFA, la Chambre de jugement, avec les mêmes preuves au dossier, les a trouvées insuffisantes.
La Commission d'Éthique a clairement mentionné qu'elle ne pouvait pas exclure que les faits rapportés se soient produits mais a estimé que les déclarations de témoins fournies par 5 joueuses distinctes n'étaient pas suffisantes pour prouver les infractions. Comme mentionné précédemment, la FIFPRO conteste l'évaluation de la Commission d'Éthique de la FIFA selon laquelle 5 déclarations de témoins distincts sont insuffisantes pour sanctionner un individu et rappelle une fois de plus que les preuves disponibles pour ce type d'affaires sont souvent constituées uniquement des déclarations des victimes et des témoins.
La FIFPRO salue le courage des 5 joueuses qui se sont manifestées et continuera à soutenir tous les joueurs et toutes les joueuses qui veulent obtenir justice contre les abus et le harcèlement dans le football.