L'ancien club de Nayir, Osmanlispor, a bloqué son transfert vers les clubs de la Super Ligue même après la relégation.
« Le montant qu'ils voulaient pour mon transfert dépassait largement le prix du marché, » a expliqué Nayir. Mais le jeune homme de 25 ans, qui étudiait à l'Université d'Ankara, a examiné la jurisprudence d'affaires similaires, consulté des juristes spécialisés dans le sport, et trouvé une échappatoire.
Puisque son contrat avait déjà trois ans, il ne se trouvait plus dans la « période protégée » par les règles de la FIFA. Il pouvait donc mettre fin à son contrat avec Osmanlispor sans risquer de sanction disciplinaire.
“Étudier me permet d'être davantage conscient de la vie en dehors des terrains”
— de Umit Nayir
N'importe quel club souhaitant le recruter pouvait faire affaire avec Osmanlispor ou attendre qu'un tribunal arbitral décide d'un montant compensatoire. Besiktas et Osmanlispor ont convenu d'une indemnité de 300 000 euros, bien moins que ce que voulait initialement Osmanlispor.
L'attaquant de 25 ans espère que son histoire, qui fait partie de la campagne de la FIFPRO Mind the Gap, encouragera davantage de joueurs à étendre leurs horizons et se préparer à une nouvelle carrière en dehors du football. « Étudier me permet d'être davantage conscient de la vie en dehors des terrains, » explique-t-il.
Nayir est rarement en mesure de se rendre à l'Université d'Ankara maintenant qu'il a quitté la ville. Mais il étudie toujours dur de façon autonome pour devenir avocat du sport lorsqu'il mettra un terme à sa carrière de footballeur.
