Aris Stadium 2 2500

Aris doit cesser son traitement abusif du joueur espagnol

Racisme et Discrimination Déclaration

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La FIFPRO demande à ce que Theodoros Karipidis et Angelos Charisteas, respectivement président et directeur sportif du Aric FC, cessent immédiatement leur traitement abusif et discriminatoire envers Alejandro Menendez.

Le club grec force le départ du joueur espagnol en ne payant pas son salaire et en le faisant s'entraîner à l'écart de ses coéquipiers.

« Le comportement du Aris FC est totalement inacceptable, » a dit le secrétaire général de FIFPRO, Jonas Baer-Hoffmann.

« Un footballeur professionnel a le droit fondamental d'être payé en temps et en heure, et de s'entraîner avec ses coéquipiers. »

Le contrat de Menendez avec Aris, actuellement 4e de première division grecque, expire le 30 juin.

Le Aric FC n'a pas payé son salaire depuis juillet 2019, soit le début de sa deuxième saison avec le club.

Le 5 janvier, le Aris FC a ordonné à Menendez de s'entraîner à l'écart de l'équipe première. Il y a deux sessions d'entraînement obligatoires : l'une à 7 h 30, et l'autre à 15 h 00. Menendez s'entraîne aussi sans la présence d'un docteur et d'un entraîneur, alors que c'est obligatoire.

La direction d'Aris n'a pas expliqué pourquoi il devait s'entraîner seul.

“Je dois m'entraîner dans de très mauvaises conditions”

— de Alex Menendez, joueur de Aris FC

« Je demande à m'entraîner à nouveau avec le reste de mes coéquipiers, » a expliqué Menendez à la FIFPRO. « Je me conforme au programme envoyé par le club, mais je dois m'entraîner dans de très mauvaises conditions. »

Menendez sait que le Aric FC souhaite son départ. « Ils me l'ont déjà dit. »

La FIFPRO et les Syndicats des joueurs grecs (PSAP) et espagnols (AFE) soutiennent Menendez.

Pendant les fenêtres de transfert, différents clubs comme le Aris FC forcent des joueurs à partir en les faisant s'entraîner à l'écart du groupe, à des moments peu propices ou dans des circonstances difficiles.

Au cours des dernières jours, la FIFPRO a reçu des plaintes de plusieurs joueurs dans des situations similaires en République Tchèque, Pologne et Turquie, entre autres.