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LA FIFPRO ENCOURAGE LES DECIDEURS POLITIQUES A RENFORCER LES DROITS DES JOUEURS

Droits de l'Homme Déclaration

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La FIFPRO a fait partie des parties prenantes du football entendues par la Commission de la culture, de la science, de l'éducation et des médias de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) la semaine dernière.

Le secrétaire général de la FIFPRO, Jonas Baer-Hoffmann, a discuté des moyens de renforcer la solidarité au sein du football, de protéger les droits des jeunes joueurs et de la prise de décision collective. D'autres questions ont été abordées, notamment la coopération entre les organisations de football et les pouvoirs publics, et la manière de renforcer le rôle des femmes dans le football.

L'objectif de l'audition, par le biais de trois tables rondes, était de fournir à la Commission des éclairages pratiques pour le rapport du Conseil de l'Europe sur la « Gouvernance du football : entreprises et valeurs ». Parmi les autres parties prenantes figuraient la FIFA, l'UEFA, les ligues européennes, l'Association européenne des clubs et les organisations de supporters.

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“il est essentiel que nous ne réfléchissions pas seulement à la manière dont nous pouvons sortir de cette crise d’un point de vue de structure des compétitions, mais aussi aux systèmes de valeurs plus importants appliqués”

— de Jonas Baer-Hoffman, Secrétaire général de la FIFPRO

Selon M. Baer-Hoffmann, « il est essentiel que nous ne réfléchissions pas seulement à la manière dont nous pouvons sortir de cette crise d’un point de vue de structure des compétitions, mais aussi aux systèmes de valeurs plus importants appliqués.

Le Conseil de l'Europe en défend déjà un grand nombre, comme la solidarité et la manière dont nous menons un jeu inclusif et équitable. Il est essentiel pour notre secteur d'identifier de meilleurs mécanismes pour offrir des parcours de carrière durables aux joueurs des différents marchés et pour faire face à la discrimination. C'est encore et toujours un énorme problème. Nous l'avons vu au cours de la saison qui a précédé l'apparition de la pandémie, chaque week-end apportait son lot de scandales racistes et de joueurs victimes dans les stades.

Mais cela concerne aussi - et c'est un point essentiel - les relations de travail. Nous n'avons pas été en mesure de nous attaquer à ce problème en tant que sport, et si d’innombrables joueurs et joueuses travaillent encore dans des conditions inacceptables, incompatibles avec ce que nous considérons comme un emploi décent et digne pour qui que ce soit dans ce secteur, nous en sommes tous responsables, nous-mêmes inclus ».

Jonas At PACE Hearing

Baer-Hoffmann a également été invité à aborder le thème des abus sexuels dans le secteur du football. La FIFPRO, en collaboration avec des organisations de défense des droits de l'homme, a récemment contribué à soutenir des joueuses en Afghanistan et en Haïti. Les dirigeants des fédérations des deux pays ont reçu de la FIFA des interdictions à vie.

Lors de la deuxième table ronde, qui a examiné la manière dont les différentes parties prenantes peuvent agir pour renforcer la protection des droits des jeunes joueurs et mieux défendre leur développement humain, M. Baer-Hoffmann a parlé de la position des mineurs sur le marché des transferts et de la manière dont le secteur doit garantir les droits de l'enfant, protéger les enfants de la traite des êtres humains tout en offrant des possibilités suffisantes de mobilité aux joueurs, pour autant que des conditions de sécurité puissent être garanties.

“d'innombrables joueurs et joueuses travaillent encore dans des conditions inacceptables, incompatibles avec ce que nous considérons comme un emploi décent et digne”

— de Jonas Baer-Hoffman, Secrétaire général de la FIFPRO

La troisième et dernière table ronde, qui portait sur la participation des parties prenantes à la gouvernance du football, a été ouverte par M. Baer-Hoffmann.

« Nous voulons avoir la liberté de nous associer, la liberté d'engager des négociations collectives, etc. Nous avons besoin de mécanismes de gouvernance très différents à cet égard pour y parvenir. Dans de nombreux pays, mais aussi sous certaines formes à l'échelle internationale, ceux-ci ne sont pas encore suffisamment établis ou parfois même sciemment supprimés. Cela entraîne divers défis et l’expérience nous montre que ce sont les athlètes, qui luttent pour des droits tout à fait ordinaires pour d'autres types de travailleurs, qui ont changé la gouvernance du football ». 

La FIFPRO continuera à travailler avec le rapporteur, l'ensemble de la Commission de la culture, de la science, de l'éducation et des médias de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE), ainsi que les parties prenantes du football pour soutenir l'élaboration du rapport dans les mois à venir.