- La FIFPRO demande aux clubs et aux organisateurs de compétitions de veiller à ce que les footballeurs soient assurés contre les blessures graves.
- Parmi les joueurs affectés par le fait que les clubs ne souscrivent pas d'assurance, on trouve Donny van Iperen, qui s'est retrouvé dans l'incapacité permanente de jouer au football à la suite d'une collision avec un adversaire en 2022.
- Son club en Moldavie n'avait pas souscrit l'assurance nécessaire malgré le fait que son contrat de travail mentionnait explicitement une telle obligation.
La FIFPRO demande aux clubs et aux organisateurs de compétitions de veiller à ce que les joueurs soient assurés contre les blessures graves.
Ces dernières saisons, la FIFPRO a été en contact avec des joueurs d'Iran, de Pologne et de Moldavie qui se sont gravement blessés ou qui sont devenus définitivement incapables de jouer au football professionnel. Bien que leurs contrats de travail stipulaient que leurs clubs souscriraient une assurance, il s'est avéré qu'ils ne l'avaient pas fait en leur nom.
La FIFPRO estime que les instances dirigeantes du football devraient contrôler rigoureusement si les clubs respectent leurs obligations en matière d'assurance et sanctionner ceux qui ne le font pas.
Parmi les footballeurs affectés par le fait que les clubs ne souscrivent pas d'assurance, on trouve Donny van Iperen, qui s'est retrouvé dans l'incapacité permanente de jouer au football à la suite d'une collision avec un adversaire sur le terrain. Son club en Moldavie, le FC Zimbru Chisinau, n'avait pas souscrit l'assurance nécessaire, alors que son contrat de travail stipulait explicitement une telle obligation.
La FIFPRO et son membre néerlandais, VVCS, soutiennent une action en justice intentée par le joueur de 29 ans contre le club moldave, qui sera déposée au cas où l'affaire ne serait pas réglée à l'amiable.
Le directeur juridique de la FIFPRO, Roy Vermeer, a déclaré : « Nous avons eu connaissance de plusieurs cas de footballeurs qui ne sont pas couverts par une assurance après avoir subi de graves blessures, et nous ne pouvons que supposer qu'il y en a beaucoup d'autres qui n'ont pas été couverts par leur club. C'est, bien entendu, totalement irresponsable » .
Malgré les demandes répétées du représentant légal de Van Iperen, le club moldave n'a pas réussi à remédier à sa rupture de contrat au cours des derniers mois.
« Le fait qu'un club s'engage contractuellement à souscrire une assurance, qu'il ne le fasse pas et que, lorsqu'on lui demande de trouver une solution, il refuse de coopérer correctement, témoigne d'un manque total de décence à l'égard du joueur » , a déclaré M. Vermeer.
Dans certaines ligues, les joueurs sont couverts par des conventions collectives qui garantissent que tous les participants sont couverts par une assurance.
« Si cela s'était produit aux Pays-Bas, le joueur aurait été couvert par une convention collective négociée par le syndicat des joueurs néerlandais VVCS, avec une couverture en cas d'invalidité permanente » , a déclaré M. Vermeer.
« Malheureusement, de tels accords d'assurance collective sont l'exception plutôt que la règle dans le football. Nous les soutiendrions en tant que mesure importante pour aider les footballeurs et leurs familles en cas de blessure grave qui changerait leur vie » .
Parmi les cas précédents portés à l'attention de la FIFPRO figure celui du joueur brésilien Leandro Padovani, dont les souffrances dues à un accident de terrain qui a mis fin à sa carrière ont été aggravées par le fait que son club n'a pas souscrit d'assurance pour lui.
