- L'Association des footballeurs professionnels d'Irlande (PFA Ireland) souhaite améliorer la qualité des terrains, des vestiaires et des stades.
- Dans le cadre d'une enquête, les joueurs ont évalué la qualité des installations des stades en République d'Irlande.
- Seuls deux ou trois stades ont été jugés conformes aux normes.
L'Association des footballeurs professionnels d'Irlande (PFA Ireland) s'efforce d'améliorer la qualité des installations dans les ligues masculine et féminine. À cette fin, elle a fait appel aux joueurs et joueuses qui ont fait part de leurs expériences dans le cadre d'une enquête.
« Nous savons qu'il y a des problèmes dans certains stades et il est temps de les résoudre », a déclaré John McGuinness, directeur des joueurs de la PFA irlandaise. « Les commentaires des joueurs ont été très utiles pour nous aider à créer une vue d'ensemble des problèmes que nous avons ensuite présentée à la fédération.
La PFA irlandaise a invité les joueurs des deux premières ligues masculines et de la première ligue féminine à indiquer quelles installations étaient d'un niveau acceptable et lesquelles ne l'étaient pas, et à évaluer la qualité des terrains, des vestiaires, des toilettes, des installations pour les spectateurs et les médias.
Au total, 461 joueurs (356 hommes et 105 femmes) ont répondu à l'enquête.
« C'est ce que nous savions déjà, mais l'enquête a montré que de nombreuses installations sont obsolètes », a déclaré M. McGuinness. « De nombreux vestiaires sont trop petits pour les équipes, qui sont beaucoup plus nombreuses aujourd'hui et ont besoin d'espace pour un physiothérapeute et une table de massage. Dans certains cas, les équipes sont changées en deux temps : d'abord les titulaires, puis les remplaçants » .
D'autres aspects ont été mentionnés : l'absence de toilettes ou de serrures sur les portes des toilettes, l'eau trop chaude ou trop froide, les douches qui ne fonctionnent pas du tout et l'utilisation des douches comme salle de physiothérapie. L'enquête a également révélé que la qualité des terrains artificiels n'était pas à la hauteur.
« Les joueurs n'aiment pas jouer sur ces terrains. Beaucoup d'entre eux sont surutilisés, ce qui nuit à la qualité de la surface » .
L'objectif de cette enquête est d'améliorer le niveau des installations en République d'Irlande. « Nous ne le faisons pas pour critiquer les clubs » , explique M. McGuinness. « Elle met la pression sur les clubs ou la fédération pour qu'ils prennent des mesures à court terme afin que l'environnement de travail soit sûr et conforme aux normes pour les joueurs.
« Certains des problèmes sont des solutions simples qui doivent être résolues. Mais en faisant prendre conscience de la négligence de ces installations, nous nous efforçons également d'amener le gouvernement à soutenir les clubs par un financement à long terme".
« Selon les joueurs, seuls deux ou trois clubs disposent d'installations qu'ils considèrent comme étant de niveau professionnel. Nous voulons que notre gouvernement soutienne le football et contribue à résoudre ces problèmes. Si vous regardez la GAA [football gaélique], ses installations sont bien meilleures, même s'il s'agit d'un sport amateur. Le football est le sport le plus pratiqué dans notre pays. Il a besoin d'un financement adéquat pour améliorer ou moderniser les infrastructures » .
Tous les problèmes ne nécessitent pas un investissement important, explique McGuinness : « Je vais vous donner un exemple. Nous avons récemment résolu un problème : les douches du Tolka Park (le terrain de Shelbourne) étaient trop chaudes. Je me suis souvenu que ce problème existait dans ces douches lorsque je jouais, tout comme notre secrétaire général, Stephen McGuinness, et nous avons fini de jouer dans la ligue en 2011 et 2005 respectivement. Nous avons tous deux supposé que le problème avait été résolu, car aucun joueur ne s'était plaint auparavant, mais l'enquête a indiqué que ce problème existait toujours. Ils ont engagé un plombier qui a réglé le problème en moins d'une heure.
« Ce ne sont pas de gros problèmes, mais vous voulez que les joueurs puissent se doucher sans perdre leur peau. Même s'ils sont mineurs, ces problèmes peuvent avoir un impact sur les joueurs, qui doivent parfois rester assis dans un bus pendant cinq heures ou plus après un match, alors qu'ils n'ont pas pu prendre de douche correcte parce qu'il faisait trop chaud » .
La PFA Ireland travaille en étroite collaboration avec la Football Association of Ireland (FAI) pour améliorer la qualité des stades et des terrains d'entraînement.
« Nous maintenons une communication étroite avec la ligue et les départements des installations et des licences de la FAI. Chaque semaine, par l'intermédiaire de nos délégués, les joueurs nous informent des problèmes qu'ils ont rencontrés au cours du week-end. Nous assurons le suivi avec la FAI, qui peut faire rapport aux clubs pour résoudre ces problèmes.
« Jusqu'à présent, cela a bien fonctionné, je pense qu'une dizaine de problèmes ont été résolus depuis le début de la saison, mais il est impératif que nous continuions à faire pression pour améliorer les normes sur le lieu de travail des joueurs » .
