« Alors que les footballeurs d'origine asiatique gagnent en visibilité dans les principaux championnats et tournois internationaux, ils sont souvent confrontés à des formes de racisme à la fois manifestes et subtiles », a déclaré Shoko Tsuji, secrétaire général de la FIFPRO Asie/Océanie. « Il peut s'agir d'abus en ligne, de stéréotypes, d'exclusion et de harcèlement verbal. Cependant, ces expériences ne sont souvent pas signalées, rejetées ou mal comprises, ce qui conduit à une culture du silence et de l'isolement.
« Le présent rapport vise donc à identifier les différents types de racisme anti-asiatique et la manière dont ils se manifestent, à mettre en évidence la prévalence du problème, ses effets néfastes et la manière dont le football peut prendre des mesures pour y remédier ».
Cette campagne s'inscrit dans le cadre de l'engagement plus large de la FIFPRO en faveur des droits des footballeurs et de la lutte contre la discrimination. Parmi les initiatives récentes figurent la campagne #ItsPersonal, la collaboration des parties prenantes sur la politique et l'éducation antidiscriminatoires, ainsi que le plaidoyer soutenu en faveur d'une gouvernance inclusive du football.
« Ce rapport et cette campagne amplifient les expériences souvent invisibles de nombreux footballeurs d'origine asiatique, en particulier ceux qui participent à des compétitions en dehors de leur pays d'origine, où l'isolement peut aggraver l'impact du racisme », a déclaré Erica Puppo, directrice de l'équité, de la diversité et de l'inclusion de la FIFPRO.
« Il ne s'agit que de la première phase d'une campagne plus longue. La FIFPRO continuera à travailler avec les syndicats, les joueurs et les partenaires mondiaux pour s'assurer que tous les joueurs, quelle que soit leur origine, peuvent s'épanouir dans un environnement sûr, respectueux et inclusif ».
