Le président de la FIFPRO, Sergio Marchi, fera partie de la direction du nouveau groupe de travail créé par la CONMEBOL pour lutter contre le racisme, la discrimination et la violence dans le football.
Ronaldo Nazario, légende du football brésilien, et Fatma Samoura, ancienne secrétaire générale de la FIFA, se joindront à M. Marchi dans cette tâche.
Le groupe de travail a été annoncé à la suite d'une réunion organisée par la CONMEBOL avec des représentants des gouvernements sud-américains et des associations membres de la Confédération.
« S'attaquer au racisme, à la discrimination et à la violence dans le football n'est pas seulement nécessaire, c'est aussi urgent. Dans le cadre de ce groupe de travail, nous nous engageons à faire en sorte que les voix des footballeurs, qui vivent ces situations de première main, soient entendues et valorisées. Le vrai changement vient de l'action collective, et le football doit montrer l'exemple pour créer un jeu plus sûr et plus inclusif pour tous », a déclaré le président de la FIFPRO.
« Le football joue un rôle fondamental dans la structure sociale dans laquelle nous vivons et doit donc être une source d'inspiration et de bons exemples. Plus qu'un sport, il devrait servir de caisse de résonance à des valeurs positives, non seulement au bénéfice du football, mais aussi de la société dans son ensemble », a-t-il ajouté.
L'équipe désignée se penchera sur les problèmes actuels de racisme, de discrimination et de violence dans le football en adoptant une approche globale et en recherchant des solutions concrètes.
Sa mission sera de concevoir des politiques efficaces et d'établir des mécanismes de prévention et de sanction qui contribuent à éradiquer ces comportements qui affectent à la fois le sport et la société.
Outre les autorités de la CONMEBOL, des ambassadeurs, des ministres et des présidents des associations sud-américaines de football, d'anciens joueurs et des représentants des syndicats de footballeurs (dont Rogelio Delgado, secrétaire général de la FAP), que la CONMEBOL a qualifiés d'« acteurs clés dans ce combat », ont participé au débat.
